Introduction, Volet ‘deen’ & Volet administratif

Introduction

Le présent article, loin d’être exhaustif, est élaboré par Chezdeen.com de manière basique et indicative. Le volet ‘deen’ (religieux) est universel, mais précisons tout-de-même que les règles y sont selon le rite Hanafite (celui des mauriciens entre autres). Le volet administratif se réfère lui, à la France métropolitaine.

Cependant, le volet ‘deen’ peut comporter quelques ‘aménagements’ liés à la France comme par exemple, on y enterre dans les cercueils style français, des personnes n’y descendent donc pas dans la tombe (qabar) pour placer le corps comme on le fait dans d’autres pays musulmans ou islamisés. Le cercueil y est descendu à l’aide de cordes, on n’aura pas non plus l’utilisation de ‘kamarband’ (corde-tissus roulée) pour cela, on remarquera donc l’absence de cet élément dans le kafann (linceul).

Certaines règles administratives peuvent aussi différer selon les communes de diverses régions de l’hexagone et les départements et collectivités d’outre-mer. Les pompes-funèbres sont là pour faciliter les démarches et par la même, assister les familles endeuillées dans les tâches administratives. Les responsables de congrégations (jama’âts) sont là aussi pour épauler et soutenir fraternellement les familles touchées.

La mort (mawt) est non seulement un fait inévitable de notre existence, mais elle est aussi imprévisible en ce sens qu’elle est emmenée à frapper n’importe qui, n’importe quand et n’importe où. Nous voyons chaque jour des gens mourir autour de nous. Il nous est donc indispensable que nous sachions exactement quoi faire dans de telles circonstances. Il est aussi de notre devoir d’en connaître les principes et les prières que l’islam préconise en cas de mayyat.

Conseils de deen

Chaque musulman doit se parer à cette éventualité et se doit d’être responsable face à cet évènement qui demeure un facteur de l’islam comme l’est la naissance, le mariage etc. Il a certes un aspect triste, puisque c’est tout-de-même la fin de la vie en ce monde, mais notre foi (îmân) et notre spiritualité musulmane nous incombe à le prendre comme une bénédiction, compte tenu qu’on n’est que de passage en ce monde ici-bas somme toute provisoire alors que la vie future dans l’au-delà est éternelle.

Au nom de cette responsabilité religieuse, chaque famille musulmane doit posséder en son sein, une ou plusieurs personnes habilitées pour les Ghusal-mayyat (bain-mortuaire) et Kafann-mayyat (mise du linceul). Aussi, dans chaque maison musulmane digne de ce nom, il doit y avoir les nécessaires de kafann (tissus et ingrédients) de manière à ne pas aller demander à autrui, lorsque survient un mayyat (décès) nonobstant que les jama’ats (congrégations) en sont dotés ou équipés.

Parallèlement, on ne doit pas paniquer lorsque survient un décès dans la famille. Les musulmans doivent avoir la tête sur les épaules et rester maître de leur comportement dans ces cas de mayyats, comme ils le sont pour les naissances et les mariages. Leur attitude de déprime est certes légitime et compréhensible lors des cas de mayyats, mais l’exemple doit être donné aux futures générations quand il s’agit du deen. La fréquentation régulière des mayyats sont censées contribuer à cet équilibre exigé par notre deen, n’empêche que les congrégations (jama’ats), la famille, les proches et souvent aussi les pompes-funèbres aussi, sont là pour les réconforter et les assister.

La perte d’un être cher attriste forcément ses proches, qui éprouvent un grand besoin d’être utiles au défunt lors de son dernier voyage sur terre. Quel service plus utile peuvent-ils rendre au mayyat sinon le préparer dans les meilleures conditions possibles pour ce voyage ? Et il n’y a rien de plus désolant que lorsqu’on est incapable de le faire ! Il est triste et dommage de voir certaines familles déboussolées, obligées de se précipiter chez des imâms, ou attendre que ces derniers arrivent s’ils sont disponibles, pour préparer le défunt pour ses funérailles. Dans certaines régions, on éprouve d’énormes difficultés à trouver quelqu’un pour cela et on va même jusqu’à être obligé de payer pour ce service ! Attention donc aux personnes vénales (qui tiennent à se faire payer) car le domaine du mayyat (mortuaire) en islam se doit d’être bénévole, fraternel et solidaire.

Or, ce problème ne surgirait pas si chacun de nous savait exactement ce qu’il faut faire lors d’un décès dans la famille. Il est donc le devoir de chacun de s’instruire sur le sujet : Donner le bain à un mort, la préparation du linceul et d’autres principes fondamentaux. Parallèlement, nos jama’ats, nos imâms et ‘âlims doivent motiver les gens et les plus jeunes à s’instruire sur les rites funéraires afin que chacun puisse assumer ses responsabilités en temps et lieu.

 

Volet ‘Deen’

L’approche de la mort et le Sakrât

Au constat de l’approche de la mort, que la personne soit dans le “Sakrât” (agonie) ou pas, il faudra lui couper les ongles, lui raser les poils des parties privées (pubis et aisselles), parce qu’une fois la mort serait survenu, on n’aura plus le droit de le faire et ainsi la personne serait en état dommageable. Aussi, placer la personne dans une position confortable et de préférence sur son lit habituel. N’oublions pas que l’état de sakrât incombe la souffrance.

Les trois signes de Sakrât sont 1- l’axe du nez se tord ; 2- les lobes des oreilles flanchent (tombent) ; 3- Le ronflement (gharr-ghara). Lorsque les trois signes (ou deux des trois) sont réunis, on peut considérer qu’il y a constat de l’agonie. Toujours faire confirmer par un imâm ou personne expérimentée.

Les anges de la miséricorde (farishtâ-é-rahmah) n’entrent pas dans une maison où il y a des photos, d’images ou objets représentant des personnes ou des animaux, surtout dotés des yeux. Veillez donc à ce qu’il n’y ait pas de telles choses dans la maison d’une personne mourante ou décédée.

Le coma, par ailleurs est un état médical. Dans la plupart des cas, il s’apparente au sakrât, mais pas forcément. Une personne peut traverser une période de coma passager sans pour autant être dans le sakrât. Considérer parallèlement l’avis d’un médecin.

Conduite à tenir en cas de sakrât constaté : Dans ces derniers moments ou instants de la vie, il faut rappeler à nos mourants, de lire le kalimah-twayyibah : “Laa ilaaha illallaahu Muhammadur-rasoûlullaah [s.a.w.]”, “Il n’y a de dieu qu’Allah et Muhammad et le messager d’Allah [s.a.w.]”. Si les dernières paroles d’un mourant soient le ou les kalimahs, c’est un privilège du destin et un gage du paradis.

Lors de l’agonie prolongée, lire le Qurân-sharîf et notamment le soûrah “Yâsîn” entre autres, car il a l’effet bénéfique de diminuer la souffrance. On peut le lire une première fois à voix audible pour le mourant, et plus doucement les fois suivantes. Si l’on doit parler en sa présence, évitez de la faire à haute voix. Parfumez la maison (avec de l’encens entre autres) mais pas excessivement, ce qui pourrait gêner la respiration du mourant. On doit donc tout œuvrer pour faciliter les derniers moments d’une personne mourante.

1-  Lorsque la mort survient, dès que le mourant a rendu l’âme, s’il n’a pas fermé les yeux, fermez-lui ses yeux en lisant “Bismillaahi wa ‘alaa millati rasoûlullaah [s.a.w.]”, “Au nom d’Allah et selon l’enseignement du messager d’Allah [s.a.w.]”. On lit le wazîfah “Innaa lillaahi wa innaa ilaÿhi raaji’oûn”, “Certainement nous appartenons à Allah et vers lui nous seront ramenés”. Les membres de la famille peuvent aussi lire le du’â : “Allaahummagh-firlii walahu wa a’qibnii minhu ‘uqbann hasanah”, “Ô Allah, pardonne-moi et pardonne-lui et parmi accorde-moi une meilleure récompense”

2-  Enlevez-lui son dentier et tous ses bijoux, s’il y’en a.

3-  Si sa bouche est restée ouverte, même partiellement, fermez sa bouche en serrant sa mâchoire avec un tissu enroulée autour de sa tête et son menton.

4-  Étendez-lui ses jambes, allongez-lui ses bras au long du corps et liez ensemble ses deux gros orteils.

5-  Couvrez-lui complètement le corps avec un drap, y compris la tête.

6-  En sa présence, et lorsque vous vous occupez de lui, ne dites que de bonnes paroles, du type du’â : “Allaahummagh-firlahu. Allaahummar-hamhu”, “Ô Allah, pardonne-lui. Ô Allah accorde-lui Ta grâce”

7-  Il ne faut pas se lamenter, ou pousser des cris ou agir avec désespoir. Mais il est permis de laisser couler des larmes de tristesse (hazann), car cette dernière est un ressentiment humain permis.

8-  On peut embrasser un mort uniquement sur le front (et pas ailleurs). C’est une tolérance réservée aux proches parentés, et surtout avant le ghusal-mayyat. Évitez de la faire après.

9-  Entamer les préparatifs de ghusal et kafann. Faites bien les choses, évitez la panique ou la précipitation, pour faire les choses convenablement et surtout sans manquements. Faites-vous aidé ou assisté par un imâm ou personne religieuse proche de la famille. Ayez en tête, dans tous ce que vous faites, de privilégier les intérêts du mayyat avant tout et non ceux de la famille ou autrui.

Les dettes du défunt

Les dettes éventuelles d’un défunt doivent être au plus vite régularisées par ses héritiers ou ses proches. Un hadîth de Tirmîzi-sharîf stipule que l’âme d’un croyant reste suspendu (n’entre pas au paradis) jusqu’au paiement de ses dettes.

Les vœux testamentaires du défunt

Si, de son vivant, ou peu avant de mourir, une personne ayant fait un ou des vœux testamentaires (wasiyyat) dans le cadre raisonnable du deen, par exemple, se faire dafann dans tel qabarastân. On doit y prendre en considération les requêtes de son ‘wasiyyat’ dans la mesure des possibilités. Consultez parallèlement un ‘âlim ou imâm quant à ces vœux. Attention aux vœux hors-cadre du deen.

En cas d’absence de ‘wasiyyat’, c’est-à-dire pour la majorité des cas, dits classiques, on respectera dans les grandes lignes, les exigences basiques du deen, qui sont par exemple et entre autres : Au plus vite et au plus près.

Ceux qui sont au loin

Par ailleurs, pour ceux qui ne sont pas sur place, en apprenant la mort de quelqu’un, lire d’une part, le wazîfah habituel : “Innaa lillaahi wa innaa ilaÿhi raaji’oûn”, “Certainement nous appartenons à Allah et vers lui nous seront ramenés”. Et enchaînez avec le du’â : “Allaahumma.jurnii fii muswiibatii wakhliflii khaÿram-minhaa”, “Ô Allah, récompense-moi pour ce malheur et accorde-moi meilleure récompense”.

Demandez aussi des du’âs en sa faveur, tel que : “Allaahummagh-firlii walahu”, “Ô Allah, pardonne-moi et pardonne-lui”.

Visite à la maison Mayyat

La visite à une maison mortuaire pour des condoléances (Ta’ziyat) est une grande action louable, une grande sunnah et aussi pour penser et méditer sur sa propre mort. Lorsque vous vous rendez à une maison mortuaire, allez-y en état de propreté (ghusal, wazu), habillé décemment et convenablement (respectable du point de vue du deen). Encouragez la famille touchée, par des paroles douces sur fond de “Swabr” (patience et persévérence).

Un du’â à lire en vous rendant à la maison-mayyat et/ou sur place : “Allaahummagh-fir li [nom du défunt] warfa’ darajatahu fil mahdiyyiina wakhlufhu fii ‘aqibihi fil ghaabiriina waghfirlanaa walahu Yaa rabbal ‘aalamiina  wafsah lahu fii qabrihi wa nawwir lahu fiih”, “Ô Allah, pardonne [nom du défunt] Donne-lui un rang élevé parmi ceux que tu as guidés et sois le gérant de tout ce qu’il a laissé derrière lui Ô Maître de l’univers. Pardonne-nous et pardonne-lui. Élargis et éclaire sa tombe”

Préparatifs du Ghusal-Mayyat

Le Ghusal-mayyat doit être donné par une personne qui le maîtrise, c’est-à-dire qui sait bien le faire (pas d’improvisation) et qu’elle soit accompagnée par une ou plusieurs personnes pour l’aider dans cette tâche. Quand le ghusal-mayyat se fait à la maison, le nombre de personnes qui aident n’est pas limité. Mais lorsqu’il est effectué dans une morgue ou funérarium, l’établissement limite le nombre de personnes autorisées pour le ghusal, souvent à 4 personnes.

La personne doit être majeure, responsable et du même sexe que le mayyat, c’est-à-dire Hommes pour homme, Dames pour dames. En cas du mayyat d’enfant (non-pubère), un homme ou une femme peut le faire mais il est préférable de rester le plus possible au même sexe. Les personnes opérantes doivent être en état de propreté rituelle (ayant leur Ghusal et le Wazu). Il est recommandé que les personnes ayant accompli un ghusal-mayyat, de refaire leur propre ghusal à nouveau à l’issue.

Si le mayyat est un homme, il est préférable que ce soit le grand-père, le père, le fils ou le frère. Si le mayyat est une femme, il est préférable que ce soit la grand-mère, la mère, la fille ou la sœur.

Si aucune des personnes mentionnées n’est disponible, alors un parent proche du mayyat devra accomplir cette tâche. Sinon, il est exigé que ce soit une personne pieuse qui soit désignée pour le faire.

Lieu du Ghusal-Mayyat

Lorsqu’il est effectué en lieu hospitalier (morgue) ou funérarium, le lieu est équipé pour cela. La table avec évacuation d’eau ; de la robinetterie pour de l’eau froide et chaude avec douchette ; les nécessaires de savon ou produits savonneux, gants en caoutchouc, ainsi que du linge (draps, serviettes, gants-de-toilette). Lorsqu’il est effectué à la maison, l’emplacement doit être un endroit propre et prévoir les produits précités.

De l’eau préparée (bouillie avec des feuilles de lilas ou de lotus) est un éventuel plus. Des précautions d’hygiène sont aussi de rigueur, telles que se protéger des éventuelles infections, le port de masques médicaux peuvent être utiles dans certains cas. Prévoir des poubelles convenables pour jeter les denrées utilisées et bien les évacuer à l’issue.

Les personnes accomplissant le ghusal doivent demeurer discrètes au vu de cette tâche particulière. Elles ne doivent pas parler des détails (du corps du mayyat ou autres) à l’issue. Même pendant l’accomplissement, leur regard sur le mayyat et son corps ne doit pas être franc mais furtif.

La personne maîtrisant le ghusal est considérée comme le moniteur (c’est lui qui dirige les opérations) et les autres comme ses assistants.

Préparation du corps avant le Ghusal-Mayyat

Disposer le corps (allongé sur le dos) sur la table prévue à cet effet. Il n’y a pas de position spécifique du corps par rapport au qiblah, mais évitez tout-de-même que les plats-des-pieds soient face au qiblah.

Déshabiller le mayyat complètement en plaçant au préalable un morceau de tissu (appelé ‘Satarr’) sur les parties privées (appelé ‘Awrah’). Les parties intimes d’un homme partent du nombril aux genoux. Celles d’une femme partent de la poitrine (seins) aux genoux. Deux ‘satarr’ y seront nécessaires : Un premier (qui sera trempé) durant toute la durée du ghusal. Un deuxième (qui sera sec), corps essuyé, après le ghusal durant le transfert pour la mise du linceul (kafann). En cas de difficulté à enlever convenablement les vêtements du mayyat, on peut les découper avec des ciseaux.

Lui enlever tous les ornements (lunettes, montre, bijoux, appareils dentaires, lentilles, objets hospitaliers tels que bracelet et équipements médicaux), bref lui libérer le corps de tous les objets. Enlever aussi les éventuels pansements médicaux.

Placer le corps d’une manière inclinée (tête et haut légèrement élevés, pieds vers le bas) de façon à ce l’eau soit facilement évacuée de la table (via le trou prévu à cet effet) et que cette eau ne soit pas stagnée avec le corps sur la table.

Acomplissement/Procédure du Ghusal-Mayyat

Matière en cours de préparation, sera bientôt insérée ici…

Volet ‘Administratif’

Lorsque survient le décès d’un proche, certaines démarches doivent être effectuées rapidement en vue d’organiser le Mayyat (les funérailles) dans les plus brefs délais.

Constat du Décès : D’abord, faire constater le décès par un Médecin, qui établira le Certificat-de-décès. En cas de décès dans un établissement de santé (hôpital, clinique ou maison médicalisée), le personnel s’en charge. Attention, en cas de mort violente ou suspecte (accident, suicide, assassinat), il est nécessaire d’avertir le Commissariat de Police ou la Gendarmerie.

Les Pompes-Funèbres : Contacter une entreprise de Pompes-funèbres (de votre choix) pour organiser les obsèques (mayyat). Si le défunt (ou sa famille) est membre dans une congrégation (jama’at) quelconque, cette dernière peut vous aiguiller vers des pompes-funèbres attitrées ou habituelles.

Déclaration du décès : Vous devez déclarer le décès à la Mairie du lieu du décès, qui établit un Acte-de-décès. Si le décès a eu lieu dans une structure médicale ou sociale (hôpital, clinique, maison de retraite ou de repos), l’établissement peut éventuellement se charger de la déclaration. Elle peut aussi être faite par l’entreprise de Pompes-funèbres à laquelle est confiée l’organisation du mayyat.

Papiers d’identité du défunt : Réunir les papiers du défunt, entre autres, sa Pièce d’identité (Carte Nationale d’Identité ou titre de séjour) et le cas échéant son Livret-de-famille.

Fournir tous ces éléments à l’entreprise de Pompes-funèbres et rester à leur disposition pour établir tous les documents contractuels nécessaires aux déroulements du mayyat (obsèques).

En cas de transfert d’un corps à l’Institut-Médico-Légal [I.M.L.], Quai-de-la-Rapée, Paris-12ème : Le mayyat revêt un aspect juridique particulier ; La famille du mayyat (et parallèlement les pompes-funèbres) doit rester à disposition de l’IML et doit suivre toutes les indications et injonctions de ce dernier, qui seul déterminera la suite à donner quant aux déroulements des obsèques ; Seule La-Mosquée-de-Paris (mandatée par l’état) pourra accomplir le ghussal-mayyat.

Par ailleurs, pour les autres démarches administratives, ultérieurement après les obsèques : Voir auprès des Services-Publics concernant les différentes démarches obligatoires (Mise-à-jour du livret de famille, Succession, Héritage, Fiscalité etc.).

Nota : Cet article existait jadis sur la première version de notre portail, mais depuis la perte de nombreuses de nos matières, nous sommes en train de réélaborer le présent article, avec ajout de détails compte tenu de notre expérience dans le domaine des mayyats. Merci de votre patience…