La naissance d’un enfant est certes  un évènement familial important et en islam, la procréation humaine contribue à agrandir le peuple (ummat) du saint Prophète [s.a.w.] et ce dernier nous a stipulé dans un hadîth : “Ayez de la progéniture, pour que je sois fier de vous au jour du jugement”.

Aller placer l’enfant entre les mains d’un ‘Âlim (savant) ou valeureux Imâm est une coutume spirituelle car à l’époque du saint Messager [s.a.w.], on allait rapidement mettre l’enfant entre les mains de ce dernier, pour source de bénédictions (barakah).

Des préparations à la maison avant la naissance d’un enfant, n’est pas très conseillé spirituellement, mais peuvent être faites après la naissance, ce sera ainsi comme des actes d’ibâdats. On s’active donc une fois que le bébé est là (né).

À la naissance de l’enfant, et sans tarder, lui “donner” (lire) le Âzaan dans son oreille droite et l’Iqaamat dans son oreille gauche, pour qu’il ne soit pas atteint des maladies de crise et pour que satan ne l’influence pas. On le fait une fois, mais il est meilleur (mustahsann) de donner 4 fois le Azaan dans son oreille droite et 4 fois l’Iqaamat dans son oreille gauche, Inshâ-Allah, il ne sera pas atteint de maladies de crise, tout au long de sa vie. Cet acte se fait exécuter par une personne masculine pieuse.

Mettre une petite goutte de miel sous sa langue, parce que cet aliment sucré pénétrant dans son estomac lui fera avoir une bonne (douce) conduite dans sa vie, il deviendra ainsi un bon enfant.

Si ce n’est pas possible au 7ème jour, alors accomplir son ‘Aqîqah au 14ème ou 21ème jour. Pour une fille, immoler (au nom d’Allah) un cabri ou mouton (qui a 1 an révolu) et pour un garçon, 2 cabris ou 2 moutons. Ce faisant, tous les malheurs, maladies, malchances et mauvaises choses qui sont engagés avec l’enfant seront éloignés et l’enfant sera ainsi libéré. En même temps, on est en train de remercier Allah pour avoir donné un enfant.

Offrir à la sage-femme, qui aura aidé la maman d’accoucher, une jambe de l’animal en guise de cadeau de la part de l’enfant qui aura prit naissance.

Il faut faire raser la tête du bébé (même si c’est une fille). Dans le cas d’une fille, ce sera l’unique fois qu’on lui coupe les cheveux, car l’islam spirituel prône les longs cheveux pour les filles (et femmes).

Peser le poids des cheveux rasés et donner en charité l’équivalent de la valeur du poids en argent (métal). Ou bien faire la charité d’une somme (équivalente ou plus) d’argent selon vos moyens.

Frotter du Zafrân (safran) dilué sur la tête du bébé ainsi rasée, le premier jour. De l’huile d’olive dans les jours suivants.

Nommer l’enfant d’un (ou plusieurs) bon prénom valeureux musulman. Nommer l’enfant même s’il est né mort ou malformé. Sinon l’enfant fera un rapport devant Allah au jour du jugement dernier (qiyâmat). Ne pas mettre de mauvais noms (inappropriés) avec l’enfant. Sinon, il deviendra méchant ainsi que son avenir. Donc éviter les ‘tahminahs’ (prénoms fantaisistes).

Il est recommandé que la mère ou une bonne-mère nourricière (dâÿ) allaite l’enfant jusqu’à l’âge maximal de 2 ans (mais pas au-delà). C’est un ordonnancement coranique (soûrah 2, verset 233 partiel). Rien ne remplace le vrai lait maternel pour le bien de l’enfant.

Pour un garçon, faire circoncire (khatnah) le bébé à partir du 7ème jour et cela dès que possible. Ne pas trop attendre par négligence, car plus le temps passe l’enfant souffrira plus de l’intervention, mettra plus longtemps à cicatriser et cela restera dans sa mémoire. Pour une fille, l’excision (hélas comme cela est encore pratiquée dans certains pays) est non-islamique et strictement interdit.