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#7 : Le chauffe-eau solaire, est-il interdit en islam ?

Question-Réponse n° 7

Le chauffe-eau solaire, est-il interdit en islam ?

Question d’une sœur chezdeenaute de Mesnil (Ile Maurice) : “Je me permets de vous contacter pour m’éclairer sur l’utilisation du chauffe-eau solaire, en grand développement ici à Maurice sous les tropiques, par de plus en plus de particuliers. J’ai dû économiser pendant longtemps et me suis offerte la fameuse machine installée chez moi. Alors que des proches me disent que c’est islamiquement harâm, sans vraiment me donner de détails. Cela me tracasse beaucoup et je me tourne donc vers votre site, pour me donner un éclairage à ce sujet. Est-ce vraiment interdit ?”

Réponse : Il est vrai que pendant longtemps, il y a eu l’idée reçue que le chauffe-eau solaire était déconseillé (makroûh), mais depuis “l’eau a coulé sous les ponts”, voyons donc le pourquoi-du-comment :

Dans les hadîths, on trouve des indications qui déconseillent l’utilisation d’eau (pour le ghusal & wazu) issue des flaques d’eau chauffées à même le soleil, susceptible d’engendrer des maladies de la peau selon certains érudits et une interdiction spirituelle par d’autres.

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Or, la technique des premiers modèles de chauffe-eau solaires apparus sur le marché mondial, dont les plaques de vitres chauffaient directement l’eau et donc, les érudits musulmans mondiaux se sont prononcés sur un caractère tantôt d’interdiction (‘harâm’) tantôt déconseillé (makroûh), fidèle au texte de hadîth qui formellement précise cette eau chauffée directement par les rayons du soleil.

Mais fort heureusement depuis – et on n’arrête pas le progrès ! – des nouveaux modèles de chauffe-eau ont supplanté les anciens modèles cités (qui du coup ne se fabriquent plus, donc aucune crainte de ce côté là). La nouvelle génération de chauffe-eau solaire, chauffe indirectement l’eau via un procédé tubulaire et même là, les techniques évoluent encore vers d’autres sophistications… Résultats des courses : Ce qui a fait changer d’avis aux érudits islamiques mondiaux, qui alors n’interdisent plus son utilisation.

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