Le premier jour de la semaine islamique c’est “Yawm-ul-Ahad” dit Dimanche.

Selon un hadîth, Hazrat Anas-bin-Mâlik [r.a.] rapporte que les Swahâbas (compagnons) avaient demandé au saint-Prophète [s.a.w.] au sujet du Yawm-ul-Ahad, celui-ci a répondu que : “C’est un jour pour planter et débuter une construction”. Les swahâbas ont demandé “Pourquoi cela ? ô saint-Messager [s.a.w.]” et la réponse fut : “C’est ce jour-là qu’Allah avait commencé la création de la terre”.

C’est donc pour cette raison que : Semer, planter, commencer une construction quelconque en ce jour, attire les bénédictions (barakats) d’Allah.

Lorsque les “Isâï” (chrétiens de l’époque) prétendaient que le dimanche est un jour qui leur est dédié, Allah les avait contredit par révélation à son Messager que ce jour-là porte le nom d’Allah, en l’occurrence ‘Ahad’ qui signifie ‘Un’, qui est un des attributs divins. Comme le stipule le fameux verset coranique “Qul huwAllaahu ahad” pour “Dis : Lui Allah est Un”. [soûrah 112, verset 1].

Ainsi, le terme “Yawm-ul-Ahad” ou “Yawm-é-Ahad” vient d’un des attributs de Dieu et sa traduction littérale c’est “Premier Jour”.

Le 4ème Caliphe, Hazrat ‘Ali [r.a.] a dit que ce jour-là, il faut faire namaz-é-nafil. Il est aussi recommandé en ce jour, entre les sunnats et farazs des cinq namâzs, lire le wazîfah : “Laa ilaaha illallaahu wahdahu laa shariika lah” (Il n’y a pas d’autre divinité à part Allah, Il est unique et n’a pas d’associé).

Par le barakat de ce wazîfah, Hazrat ‘Ali [r.a.] a précisé que notre foi (îmân) deviendra aussi ferme que notre cœur ne vacillera jamais, et ne tournera même pas un petit pas vers l’idolâtrie (shirkat). Et aussi, par l’ordre d’Allah ta’âlâ, notre cœur ne se penchera pas vers une autre religion que l’islam. Et par les vertus de ce ‘tasbîh’, Allah nous élèvera de ce monde (dunya) avec notre foi forte et inshâ-Allah, notre âme (roûh) sortira sur la parole : “Ash’hadu annlaa ilaaha illallaahu wahdahu laa shariika lah. Wa ash’hadu anna Muhammadann ‘abduhu wa rasoûluh swallallaahu ‘alaÿhi wa sallam”.

Si vous n’avez pas de temps pour ce tasbîhât (wazîfah), vous pouvez au moins lire le Kalima-é-Shahâdat au minimum une fois après chaque namâz durant le yawm-ul-Ahad, dimanche, comme conseillé comme le grand et célèbre waliy-Allah (Ami-de-Dieu), Hazrat Imâm al-Ghazzâli [r.a.].