ISTIHÂZAH

Saignement dû à une maladie

À part le sang menstruel (haÿz) et celui de post-accouchement (nifaass), tout sang vaginal est appelé Istihâzah. Ce sang est dû à des maladies. Voici quelques maslas (règlements) à ce propos :

1 – Si une femme a une hémorragie utérine (istihaaza), il n’y a aucune exemption de la prière (namaz / swalaat) et du jeûne (roza), elle peut donc les faire. Aussi, il n’est pas interdit d’avoir des rapports sexuels.

2 – Si l’hémorragie est si grave qu’elle n’a même pas le temps de faire le wazu (ablutions) et accomplir le namâz jusqu’à la fin, le sang coule constamment, elle sera alors considérée comme une femme ayant une obligation. Dans ce cas, avec un wazu, il lui sera permis d’accomplir autant de namaz qu’elle souhaite. Son wazu ne sera pas annulé à cause de l’écoulement du sang.

3 – Si, en utilisant un chiffon, le sang peut être stoppé pour autant de temps qu’il faut pour faire le wazu et accomplir le namaz, alors il n’y a pas d’excuses.

4 – Si une femme atteint de istihaaza accomplit le ghusal et fait le namaz Zohar à la dernière heure et ensuite fait le wazu pour accomplir le namaz Assar à la première heure et puis fait le ghusal à nouveau et fait le namaz Maghrib à la dernière heure et ensuite fait le wazu pour accomplir le namaz Ishaa à la première heure et finalement elle refait le ghusal pour accomplir le namaz Fajar, c’est bien meilleur et il n’est pas étonnant que par cette méthode mentionné dans les hadiths, elle sera plus apte à guérir plus rapidement.

5 – Pour celle qui ne peut accomplir le namaz faraz avec wazu dans le temps complet que cela prend, il y a excuse. Pour elle aussi, le règlement est de faire le wazu à la première heure et d’accomplir jusqu’à la dernière heure (nafil, sunnat) autant de namaz qu’elle veut. Son wazu n’est pas annulé à cause de cet état de maladie.

6 – Quand l’heure du namaz faraz est écoulé, le wazu est annulé. Par exemple, si elle a fait le wazu pendant l’heure du namaz Assar, alors aussitôt le soleil couché, son wazu est annulé.

7 – Une personne ayant un “uzr” appelée un “maazur”. Uzr est une maladie, une excuse comme istihaaza par exemple. Si une personne en état de istihaaza faisant le wazu constate que le sang s’est arrêté et découvre qu’il y a eu écoulement après qu’elle ait terminé le wazu, le wazu est rompu. Si en faisant le wazu, le uzr était présent (c’est à dire que le sang coulait déjà), ce n’est pas nécessaire de refaire le wazu.

8 – Après une blessure quelconque, si une sorte de fluide sort mais ne coule pas, le wazu n’est pas annulé et la personne n’est pas considérée maazur et le fluide n’est pas napaak (malpropre).

9 – S’il y a une méthode quelconque qui peut diminuer ou faire cesser le uzr (excuse), il est obligatoire de s’en servir. Par exemple, si le sang sort lorsqu’on se tient debout pour lire mais s’arrête dès qu’on s’assoit, alors il est obligatoire de s’asseoir pour lire.